De retour après un long silence

Après de longs mois de silence je reviens ici pour vous donner des nouvelles. Il s’est passé pas mal de choses durant mon absence mais je suis toujours vivant. Ma maladie ne m’épargne pas. Je sors d’une violente crise qui aura duré plusieurs semaines de mal être. Rajoutez à cela un petit COVID 19 et je me suis retrouvé KO pendant 10 jours. C’est encore une fois le docteur PORTA qui m’a sorti de l’enfer. Mon ordonnance tient sur 1 page. Depuis quelques jours je vais mieux. J’ai retrouvé le moral et un petit peu de confiance en moi. Je poursuis toujours mes activités de bénévole et ça me plait toujours autant. Heureusement que j’ai cette activité. J’y vais 2 fois par semaine, tous les mardis et jeudis. Cela fait plus de deux ans que je suis assidu et je trouve que je gère très bien les choses. Il faut dire que j’ai trouvé une alliée de poids : Nathalie. C’est simple elle sait tout de moi. Je lui ai tout dit et c’est la première fois de ma vie que je me retrouve dans une entreprise ou je ne suis pas obligé de me « cacher » émotionnellement. Je peux parler librement avec Nathalie et j’aime travailler avec elle. Elle sait quand je vais bien et quand ça ne va pas. Elle connait ma solitude et mes difficultés.

Mais si tout semble aller un peu mieux je suis retombé dans mes vieux travers. J’ai de nouveau la folie des dépenses. En un an je me suis acheté une nouvelle voiture. J’aurai du en rester là. Mais la tentation a été plus forte. J’ai d’abord souscris un crédit revolving chez COFIDIS de mille cinq cent euros. Quand ma banquière a vu cela elle m’a proposé un crédit de cinq mille euros et un revolving de mille euros. Et quelques mois plus tard j’ai fait une nouvelle demande via internet d’un crédit de huit mille euros à la banque postale et un autre de huit mille euros auprès de COFIDIS. Je dépense sans compter et je sais que je vais dans le mur. J’ai déjà connu deux plans de surendettement. Jamais deux sans trois parait il. La semaine dernière j’ai acheté un nouveau matelas et un nouveau sommier et hop mile deux cents euros. Et puis il y a le sexe. Comme je n’arrive plus à bander je me fais sauter avec des escorts. A coup de cent euros ça commence à douiller. Tout à l’heure j’ai revu un mec que j’avais déjà vu ce week-end. On a remis ça ce soir pour quatre vingt euros. Mais je n’avais pas la tête au sexe. J’aurai du lui dire non et le bloquer comme j’ai bloqué les autres, seule façon pour moi de ne pas être tenté par le diable.

La semaine prochaine j’ai comme projet de me faire faire un tatouage pour lequel j’ai déjà versé cent euros d’acompte, acompte que je ne peux pas récupérer car on ne peut pas annuler la prestation. Alors je me dis soit j’y vais et ça va me coûter quatre à cinq cents euros. Il y a aussi la réparation de mon nouveau jouet un nouveau téléphone portable que je n’aurai gardé que quelques semaines. A force de le faire tomber l’écran s’est cassé. Prix moyen de la réparation trois cent euros. Donc tous ces euros mis bout à bout et bien ça fait une somme. Tout à l’heure quand mon plan cul est parti, on n’aura baisé que quelques minutes, je n’avais pas la tête à ça et j’ai demandé au mec de partir. Une fois parti je suis allé sur le site du ministère de la justice car je crois que si je veux me protéger de moi même il me faut me mettre sous curatelle. Certes j’ai déjà vécu l’expérience par le passé avec un mandataire judiciaire qui ne m’a pas laissé un super souvenir. Et dire qu’il me prenait deux cents euros par mois d’émoluments ! Non ce ne fut pas une période facile car j’ai une relation à l’argent très compliquée.

Je suis un incapable et j’ai besoin qu’on me protège de moi même.

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